lundi 29 septembre 2014

La verticalité architecturale et/ou l'oursin dans la gueule... (descendre pour remonter)

Osaka.
Sous plusieurs coutures.
Elle se révèle doucement.
Il faut faire le tour plusieurs fois avant de voir, comprendre.  Comme son loop.
C'est pas Tokyo.  C'est pas Kyoto.
C'est Osaka.
Mais on finit par voir les moments forts.
Le château.  Au centre d'un parc magnifique.
Le château refait à l'intérieur, mais de toute beauté dehors.
On est allé à la plus grande roue au monde aussi.
Où Simon a combattu son vertige pour voir le soleil se coucher sur Kobe au bout du port.
La verticalité est chose commune ici.
Tout est en hauteur.
Il faut lever la tête. Et il faut monter pour voir.
La verticalité qui dévoile encore plus l'immensité, l'étendu.
Mais quand on y repense, le château vu le matin même, construit quelques années après la fondation de Québec, est aussi fait par palier, en hauteur.  Est-ce historique...?  Je ne pense pas.
Je ne pense pas que ma théorie tienne la route, bien sûr qu'un château assailli par des terribles samouraïs en furie a tout intérêt à être haut.
Cependant, y a pas d'intérêt de survie de monter à 173m d'un building ou dans une grande roue.  Ça sert à rien. C'est beau en ta..  mais ça sert à rien.
Mais quand on est autant qu'on est ici, on monte tout parce qu'y a des limites à s'étendre.
Alors on monte.  Ou on creuse.
Mais bref, la verticalité est chose du quotidien, on monte beaucoup de marche.
On en fait même une comptine.
Vous souvenez vous de la pub de Esso faite par RBO, y disait: lavez les vitres vite vite, laaaaavez les vitres. 
Nous on dit: monter des marches marches marches, monter des maaaarches. 
Après la comptine de 2009 de Marie Josée sur Kanazawa et Potatornado en 2012 de je-sais-pas-qui, voici donc Monter les marches, marches marches... 

Aujourd'hui, Kyoto, prise III pour moi.
Mais on a trouvé le tour de voir des temples que j'avais jamais vus.
Inari temple, avec ses 4 km de sentiers qui montent pour faire changement.  Le chemin est sous un corridor de portes de temples oranges.
Je l'avais vu sur des photos, j'ai souvent pensé tombé dessus par hasard, mais non, y a fallu 3 fois pour le voir.  Et y est beau beau beau.
Puis, le Kiyomizu-dera.  Classé patrimoine mondial de l'Unesco.  J'étais allé à la porte avec Marie Josée la première fois, mais là on est entré.  C'est que normalement on commence par là alors on se dit:  bah là je vais en voir 3000 pendant la journée, je rentrerai pas dans lui.  Mais là on a finit là, en pensant qu'on retournerait pas à Kyoto...   mais non... on l'a vu pis on est content.

Sinon, ben on a mangé comme des rois, comme toujours.  Retourné dans le bouiboui qui sert des crêpes garni de je ne sais pas combien de choses.  Mais c'est très bon.
Puis, ce soir, encore, un paradis gastronomique.  Mais c'est pas dur, on mange toujours bien.
Sauf hier tiens...  un bémol: le sashimi à l'oursin cru.
Non mais tsé, y a des choses qu'on n'est pas obligé de faire dans la vie, comme se mettre ça dans la gueule.  J'ai attendu de voir la face de Simon (pis j'en parle, le coeur me lève), y était pas sûr.   J'ai goûté à mon tour. Et très vite, on a affirmé que ça nous roulait dans la gueule et puis l'arrière goût.  L'arrière goût qui remonte dans le nez pendant trop longtemps.  Personne ne me convaincra que ça vaut la peine de réessayer.  Personne. PERSONNE.
Simon m'a dit aujourd'hui que si y avait vu ma face changer avant de goûter, il aurait peut-être pas essayé.  QUOI? Haute trahison.  Je l'ai suivi, moi.  J'ai accompagné son malheur gustatif.
Mais non, moi, il m'aurait abandonné.
On apprend beaucoup sur les autres en voyageant.  beaucoup.
On est vite mis devant une réalité qu'on connaît peu chez nous.

J'ai souffert l'oursin cru par compassion.
Malgré la mâchoire qui se détachait pour faire tourner ce qui ne voulait pas se mâcher.
Malgré les yeux. Malgré le haut le coeur.
J'ai suivi.

Je suis ébaubi.



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