samedi 27 septembre 2014

Connaissez-vous Mishima?

Bon.
Simon est arrivé.
Je l'attendais pour 20h.
J'ai attendu.
Je me suis demandé ce qui se passait.
J'ai texté.
Et aussi avec Kyoko qui m'aidait avec les horaires de train, des fois que j'avais pas vu la bonne affaire.
Mon cell est mort.
J'ai attendu, attendu, fait des suppositions dont une qui s'est avéré:
quand tu quittes l'aéroport vers le centre ville, même avec le train, ça prend au moins 1h30, pour Ikebukuro, 1h45.
Il est donc possible qu'après une série de vols et de déplacements de 24 heures, tu t'endormes dans le train.
Et c'est ce qui est arrivé.
Simon a passé tout droit.  Il a fini pas se réveiller au terminus et comme un chef, il est revenu sur ses pas.  Ce qui n'est pas mince tâche quand tu mets les pieds pour la première fois dans le réseau des métro et des trains de Tokyo. Bravo.

On s'est finalement retrouvé  tel que convenu.

Et voilà.  La route en terre japonaise est maintenant partagée.
Et dès le lendemain, après avoir arpenté les rues d'Ikebukuro question d'introduire un peu Simon à ce que le Japon a de particulier et au plaisir d'être dans le milieu de tant de monde, après ça donc, après avoir échangé notre JR rail pass, qui nous donne droit à un réseau sur rails hallucinant, après tout ça on est allé prendre un train pour Osaka, tel que convenu.
On a triché en sautant dans le Nozomi, qui va un peu plus vite et qu'on peut pas prendre avec nos passes et on s'est fait prendre, mais c'est si bon de jouer les innocents quand ton interlocuteur est même pas capable de dire : " no possible nozomi no" en ayant l'air cohérent.  Ça finit toujours par un sourire et finalement par un: "Nagoya next change".
Tu peux pas jouer les caves trop trop alors c'est ce qu'on a fait, on a transféré pour un Shinkansen plus lent (??!??) à Nagoya.  Et pis bout de ciarge, on est arrivé en avance au point de rendez-vous pour avoir les clés de notre apart avec terrasse sur le toit.
Oui bon, ça fait cute de même pis ben jet-set, mais c'est un ti apart dans un quartier ordinaire pis la terrasse est....  sur le toit.  On est dans une rue weird mais on s'en fout.  L'apart est vraiment bien, on a tout, pis on peut se laisser trainer.  Et on a été accueilli par Fumisan avec beaucoup de gentillesse.

Bref, on est à Osaka.

On a marché toute la journée aujourd'hui.  On est pas mal certain d'avoir croisé 1 million de personnes et j'exagère pas.
On a erré au gré des rues, ruelles, et grande largeur (je n'expliquerai pas ce terme en italique, ceux qui veulent savoir me le demanderont).
Le centre centre d'Osaka est vraiment beau.  Autour, c'est portuaire, plus bum que Tokyo, moins fluide.  Moins raffiné, Steve.  Mais le centre est vraiment bien.

Puis, on s'est rendu en banlieue pour voir La librairie.
À Takarazuka.  C'est le nom de la ville mais aussi du théâtre et de la compagnie qui s'y produit à l'année. C'est du théâtre exclusivement joué par des femmes, le calque inversé du Kabuki.  Ce théâtre fête ses 100 ans cette année.  Apparemment, on reconnaît le style de jeu de la compagnie, qui forme et emploie ses actrices et pas rien qu'un peu. Kayosan (Jeanne) vient de cette école/compagnie.
https://kageki.hankyu.co.jp/english/tg_stage.html pour les curieux.
Le théâtre est immense, et le hall principal vide (ce qui est rare) s'est soudainement rempli des 3000 spectateurs qui sortaient de la représentation.  On aurait dit que le tuyau avait pété.  Ça sortait de partout.
Y avait 100 personnes pour voir La librairie sinon.  Enthousiastes. Et le show était très bon.  J'étais très content enfin.  Il semble que tout se soit placé.  La nervosité est tombé, tout le monde est heureux.
On jouait pas dans la grande salle là, mais quand même dans un très bel endroit, la salle secondaire de et j'avoue que j'étais fier de nous, de nous savoir là.  Quand même, dans une des plus grandes institutions du Japon.
J'avais pas réalisé ça avant de me retrouver assis devant le magnifique rideau dur peint avec des fleurs.
Ouf.
Pis là ben je me couche.
Ça fera.

 

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