jeudi 18 septembre 2014

Retour à la case départ.
Repartir.

Même histoire on dirait,  mais départ moins poétique que la première fois pour quelques détails.  Mais même scénario au final...  (lire le blog de 2009 pour plus de détails)

Départ le lendemain d'un show comme en 2009, je quitte mon équipe le coeur gros, mais avec un sentiment de devoir accompli.  La gang est heureuse, c'est ce qui compte le plus.
Nuit blanche après avoir bien mangé.
Puis, appeler le taxi à 4 heure am.
Cette fois, et c'est là que la poésie se perd, le chauffeur est intense, la musique qui joue est pas bonne.  Le soleil se lève pas tout de suite.  Détails me direz-vous, mais quand même, avoir à expliquer que les japonais mangent pas des rats, ça enlève de quoi à l'esprit général.

Quand je voyage comme ça à l'étranger, je me fais le parcours dans ma tête d'une drôle de façon, mais on dirait que ça avance plus vite qu'en heure.  Je me dis: bon, voici ce que je dois faire: taxi/avion/avion/avion/train.  
Là, au moment où j'écris ces lignes, je suis rendu entre le deuxième et le troisième avion.  Quand même, c'est encourageant non?  C'est sûr que c'est plate de penser que le troisième avion dure treize heures et que donc le gros de l'affaire est pas fait pis s'engouffrer dans ces pensées avec la fatigue qui m'assaille, c'est intense.  C'est pour ça que j'aime ma manière simpliste.

Bon, je suis à Détroit.
Non je suis à Tokyo.
C'est fou comme un changement de paragraphe peut mener loin.  Me voilà assis dans mon hôtel dans Ikebukuro, pas trop loin de la dernière fois et en pleine possession de mes repères.
Je suis allé faire le marché comme si j'étais allé au IGA dans Limoilou.
Je comprends quelques mots de plus, mais mon Dieu que c'est pas gagné.

Kame-san m'attendait dans le hall d'entrée, on s'est serré très fort.  On était vraiment content de se voir, même si c'est sûr que dans la vie on serait pas les meilleurs potes au monde... Mais on s'en fout. Y a quelque chose qui nous lie, une histoire.  Et elle est belle.
J'ai vu la nouvelle affiche avec les nouveaux acteurs.
Y a ma belle Cayo, toujours au poste.
Et mon Ken.  Qui est de retour.  Je l'avais remplacé la deuxième fois et là il revient.  Parfait, il est très bon.
Et les deux autres que je sais pas du tout ce que ça va donner, mais l'actrice qui joue Petra a un bon regard.  Ça va aider je pense parce qu'on n'a jamais réussi à faire de quoi de tout à fait juste avec ce personnage ici au Japon.
Alors, demain, enchainement et notes et on va décider de ce qu'on fait après.  Du détail certainement. En tout cas, sur l'horaire, c'est écrit que je répète de 11h à 23h.  Mais ça n'arrivera pas.  Oh non Georges.
Puis, on entre en salle dans 3 jours.
La première le 24.
Malade.
Je vous tiens au courant.

J'ai écouté La grande bellaza dans l'avion.  C'est donc ben magnifique ce film.  Singulier...  presque parfait on dirait.  La beauté et la désolation tout ensemble.  Un peu comme dans le dernier Arcand que j'ai bien aimé aussi.

Sinon, je pense à Patrice qui est Écosse en ce jour de choix.
Et à S. qui fera le même trajet dans une semaine.  Fais toi s'en pas.  Y a du monde pis ben des bruits, mais on se retrouve.
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