lundi 25 juin 2012

Bonsoir, nous sommes partis!

Fled est de retour.
(et ils voyagent avec Fledsan, Amèlisan, Émilusan et Guillaumesan)

Et oui, mes amis, trois ans plus tard, re-bienvenue au pays du soleil levant... Je n'ai pas voulu vous écrire tout de suite dès mon arrivée à cause du décalage est surtout des yeux émerveillés de mes amis qui découvrent sous mon regard amusé les splendeurs des détours de chaque rue. C'est donc un immense plaisir de partager mon plaisir. Et de voir, à travers les yeux des autres ce que j'ai déjà entraperçu.

Parce que, disons-le, rien de neuf, mais tout neuf quand même. Les détours de rues surprennent toujours et les horizons continuent de s'ouvrir. Heureusement.

Nous sommes à Kyoto. Nous avons décidé de nous y baser pour les deux prochaines semaines. Choix éclairé et stratégique. Nous sommes en effet au centre du pays et donc plus proche de plusieurs autres villes et attraits qui sauront certainement nous séduire. Nous sommes arrivés après un périple de 26 heures de déplacements, partant de Montréal jusqu'ici en passant par Toronto, où (bien oui, évidemment Fled pleut pas voyager sans ce genre d'aventures) je n'avais pas de sièges dans l'avion surbooké et donc, des cinq que nous sommes, j'étais le seul pas certain à partir. Fallait voir le détachement olympien des employés de Air Canada me regarder en voulant dire: ben là mon pit, assis-toi pis bois ton café Tim Hortons... Heu... hein? Je m'occupe d'un ado de 15 ans moi madame, je vais pas le laisser partir au Japon tu-seul!
Suis-je en effet trop sur les nerfs?
On est parti tous ensemble. Et donc atterrissage réussi après 13 heures de vol.
Puis, technicalités habituelles de passes de train, de par où on va, puis train vers Kyoto, puis taxi dans des rues pas de nom que même le chauffeur est pas certain pis on arrive dans notre petite maison magnifique et petite mais magnifique. Mais petite. Mais on a tout ce qui faut, allant de la toilette chauffante au frigidaire à la porte qui s'ouvre des deux bords (qui nous rappelle que nous sommes bien archaïque dans notre confort pratique pas pratique du tout). Et puis récupération tranquillement du décalage horaire.
Hier, même si on l'avait voulu, on pouvait pas pas se coucher à 22h. On aurait dit que quelqu'un nous avait empoisonnés.

On a quand même découvert le quartier et plus encore. Parc du Palais impérial. Joueurs de base-ball du troisième âge.
Match de base-ball
Rues.
Passages.
Détours.
Restaurant hipster pour dîner.
Déambulatoire au travers des gens dans les rues commerçantes du coté moderne de la ville que je n'avais pas exploré la première fois. On ira voir la vieille aujourd'hui. Gion. Territoire des geisha.

En tout cas, fallait voir la Nishiki-Kôji (marché de Nishiki), rue couverte aux milles saveurs et aux dix milles odeurs qui font le bonheur d'Émile, qui visiblement, aime l'odeur du poisson. Des couleurs inusités des mini pieuvres à manger sur un bâton de popsicle aux gingembre confit, on se promène au milieu de la foule et des classes d'enfants qui y circulent. Puis, il faut passer aux choses sérieuses: trouver un Supà (supermarket) question de remplir le réfrigérateur (à la porte qui s'ouvre dans les deux sens, je le rappelle) pour les déjeuners que nous aimerons à l'américaine. Bref, journée de découvertes locales et alimentaires. Qui se termine dans un petit resto tout près pour fêter l'anniversaire d'Amélie qui célèbre son année du Christ ici, au pays des Bouddhas: fière compétition théologique.

Et dodo et réveil trop tôt. Et déjeuner américain. et on repart.

Konnichiwa!

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