
Comment vous dire la joie d'Amélie qui, entrant dans un petit bouiboui pour prendre un café, découvre que le propriétaire fait des imprimés comme elle. Des petites estampes aux couleurs des saisons. Elle a pris son thé avec lui, bien assise, à le regarder, à baragouiner de l'anglais et à partager des techniques.
On a pris le train hier pour aller voir les collines en bordure de la ville, sur lesquelles se cache une tribu de macaques sympathiques. Marche en nature, à travers les bambous aussi. Avec une vue sur la ville remarquable. Complètement à l'opposé de la veille.
Le rythme ralentit.
Les regards voient mieux.
Déjà en deux jours, on ne cherche plus tout en ne voyant rien et ce dont nous avons besoin se trouve plus aisément. C'en est même risible comment finalement tout autour, tout se trouve. Y a toujours les Family Mart pour nous aider, mais que voulez-vous, notre réflexe envers un dépanneur est tout autre qu'ici... Ici, ils sont fort utiles, et on y trouve pas mal tout. Et y en a pas mal partout.

Et hier matin, on est parti Émile, Amélie et moi, explorer le quartier. Allers-retours, détours... on visite vite et mieux et plus loin. C'est une arme mobile efficace que nous allons adopter certainement. La circulation vélo-piéton-voitures est désorganisé aux premiers instants, mais nous comprenons du mieux possible et le plaisir de se faufiler dans cette masse en mouvement est une expérience vibrante.
Chose à ne pas faire, commencer à pointer des trucs: ça détourne l'attention et là, on est dangereux!!!
Le charme, en tout cas, et l'efficacité sont redoutables.
On est en fin de saison des pluies.
Il fait chaud, humide et plutôt nuageux.
On voulait aller à la mer aujourd'hui, mais on a décidé de s'essayer demain.
C'est pas les activités qui manquent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire